Enjeux sociaux

La robotisation et le recours à l’IA s’inscrit dans un bouleversement des modes de production (et de consommation) que certains qualifient de quatrième révolution industrielle.

D’un point de vue, elle n’est jamais que le prolongement du processus de mécanisation initié en Angleterre au XVIIIème siècle, qui a fait basculer nos économies dans l’ère industrielle.

Dans le courant du XXème siècle, nous nous sommes habitués à voir des pans entiers de l’industrie se vider de leur main d’œuvre au profit de chaînes automatisées, à l’exemple de l’usine Tesla (photo). Les emplois se sont reconstitués dans le secteur des services. A présent, ce sont les services eux-mêmes qui sont touchés par la robotisation et la désintermédiation rendue possible par le numérique, qui rapproche consommateur et producteur. Dans ce contexte, il est naturel que l’on cherche à s’interroger sur le devenir des emplois.

Cette question, qui concerne les économistes, n’aurait pas sa place dans un rapport éthique si elle ne prenait pas soudain un sens profondément inhabituel du fait de la nouveauté des enjeux, et notamment de la mise en cause de l’existence même du travail humain.

Quel est le nouveau rapport au travail qui s’institue pour l’homme ?

En admettant que le processus destiné à libérer l’homme du travail atteigne son but, ce processus est-il librement consenti ? Dans quelle mesure la liberté est-elle préservée ?

L’IA et l’économie numérique face à l’emploi humain

Robotisation et Responsabilité Sociale des Entreprises

Les mirages de la société sans travail

Le progrès technique est-il devenu aveugle ?