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Bonjour,

je suis depuis longtemps, en stricte amateur et souvent incompétent par définition, intéressé par l’astrophysique et la mécanique quantique.
je pense et j’espère être par là-même un homme normal de ce siècle.
Les découvertes en mécaniques quantiques sont absolument fabuleuses, elles nous invitent directement, à mon sens, à prendre conscience à la fois des limites de notre pensée et en même temps à prendre conscience de la faculté incroyable que nous avons à les repousser.
Nous ne tirons pas les leçons de ces grands esprits tels qu’Einstein où Oppenheimer sur la dérive d’une science à des fins militaires où commerciales.
Depuis la seconde guerre mondiale, nous observons nettement cette dérive dirigée directement par l’oligarchie financière et politique par les montées en puissance militaires et économiques.
La science n’a pas vocation à l’évolution matérielle des hommes, seulement à l’évolution de la connaissance et donc de la conscience. C’est une vision personnelle bien entendu.
J’ai vécu les début de l’informatique, cette époque ou les disque durs n’existaient pas encore où seulement en laboratoire. C’est en 1980 que la Une des journaux annonçait en gros glorieusement « ça y est, le disque dur de 20Mo est disponible ».
Une puissance énorme à l’époque, aujourd’hui les jeunes ce plaignent de n’avoir pas 3 Téra sur leurs téléphone.
La puissance, est-ce là le grand mot ?
Malheureusement oui, comme on achète une voiture ou n’importe quoi d’autre, c’est toujours et encore la « puissance » donc le pouvoir qui reste le centre d’intérêt prioritaires des hommes à l’égo démesuré.
L’I.A, de Stephen Spielberg est l’un des très bons films sur ce rapport entre l’homme et cette ‘intelligence » artificielle.
L’intelligence est démunie de conscience, c’est cette différence qui nous aveugle.
Ce problème de l’I.A est très intéressante car, paradoxalement, elle nous impose de repenser la condition humaine; notre nature, point !
Aujourd’hui, les ordinateurs quantique ne sont financés majoritairement que par de grands groupes financiers puissants à des fins commerciales où par des gouvernements aux intentions militaires et politiques.
Nous devenons progressivement du bétail informatique ou tout nos faits, gestes et pensées sont et deviennent la proie des algorithmes créés par des mathématiciens sans scrupules et sans consciences.
Pourtant, l’I.A, serait un outil de développement extraordinaire sans ces intentions dérivées.
Alors, la question se repose: doit-on être pour ou contre l’I.A ?
A mon sens, ils ne nous laisse pas vraiment le choix, la réponse est NON !
Pourquoi, car je pense que depuis que l’homme est homme (et n’oublions pas cette pièce maîtresse qu’est la femme !) il a toujours su répondre à ces besoins. Il a construit des monuments qui ont su traverser les siècles et maintenir son histoire, sa culture.
Aujourd’hui les jeunes sont incapables de produire une réflexion sans le soutient de leurs informatique. Quelle société du futur créons-nous ? celle du film « idiocratie » ?
Nous y sommes presque, peut-être y sommes nous déjà !
L’I.A, l’outil de la solution finale du groupe Bilderberg, et on nous matraque à la télévision sans vergogne de documentaires sur Hitler ?

Le monde meurt, les âmes meurs et souffrent, la terre meurt, sommes nous aussi intelligent que nous le prétendons pour nous détruire nous même ?

L’I.A C’EST NON !
Le retour aux valeurs des hommes, des femmes et de la nature de ce monde ne pourra ce faire que sur la volonté d’une réflexion commune sans … l’ I.A !

Nous ne pouvons pas penser au néant sans mentalement le créer car l’impensable ne peut être pensé, alors la sagesse nous recommande de ne pas le créer.

Frédéric, 15 août 2018

 

Bonjour à tous 🙂
Enfin, j’atterris ici !
Depuis un an que je m’intéresse à plein temps à ce monde étrange, j’attendais justement ce type de rencontre 😉
Merci

Monika, 10 juillet 2018

 

A la fois enseignant et entrepreneur, ce qui me tient le plus à coeur, c’est l’imperfection humaine, sa capacité à se tromper, source d’apprentissage et d’évolution. La domination certaine, à terme, de l’être humain par la machine, pour le plus grand profit des puissants, serait une catastrophe qui mènerait à la destruction de l’homme par sa créature.
N’importe quelle enseignant ou entrepreneur sait combien il est difficile de gérer l’humain ( il est performant un jour, inefficace ou absent le lendemain; il résiste, se rebelle parfois, ne coopère pas toujours, fait la grève, etc…) mais c’est ce qui fait la richesse de son relationnel et son irrationalité!
Merci de m’indiquer la démarche à suivre pour adhérer et soutenir votre association.
Bien cordialement

Hebjea, 21 juin 2018

 

Il est grand temps de s’interroger de manière fondamentale sur le contrôle du développement des armes de guerres et sur leur emploi, sur tous les plans : politique, stratégique, tactique et opératif.
L’instrumentalisation de l’homme souligné si fortement par la philosophe Hannah Arendt dans les totalitarismes du XXième siècle, pourrait trouver par l’IA une voie de propagation cataclysmique.
Seule une chose est nécessaire ; préserver absolument la conscience humaine, alors que le droit positif d’aujourd’hui la nie.
Bravo et merci à l’AFCIA de mener ce combat essentiel pour la survie de l’humanité.

Dominique, 30 mai 2018

 

Et pourquoi ne pas considérer que l’I.A. fait partie du Plan de la vie ?
La singularité réside , pour moi, dans le fait qu’à partir de l’Homme, l’évolution va se faire de manière consciemment orientée alors que depuis 4 milliards d’années elle se fait de maniere inconsciente.
Ce qui devrait se mettre en place est une forme « vivante » plus intelligente et plus consciente, tout ce qui est issu de la biologie naturelle étant tres laborieux et peu évolué.

Crabo21, 30 mai 2018

 

Après m’être renseigné et documenté, je suis devenu un opposant à l’intelligence artificielle parce qu’elle conduira selon moi à la négation de la condition humaine et de sa grande richesse (relation sociale, philosophie, caractère aléatoire, etc..).
J’apporte donc mon soutien à l’AFCIA !

Je m’interroge cependant sur le choix, pour une telle association, d’une boite mail hébergée chez Google, premier créateur d’IA.. Je souligne donc le fait qu’il existe nombreuses autres possibilité plus éthiques, sociales et solidaires!

Maxime, 6 mars 2018

 

Cela fait maintenant presque deux ans que ces problématiques me travaillent, me tracassent, m’inquiètent de plus en plus.
D’un tempérament sanguin, et donc humain, j’envisageais jsuqu’à présent des réactions individuelles assez violentes, par exemple m’équiper d’un bon fusil pour lutter contre les drones qui ne manqueront pas de survoler mon jardin un de ces jours prochains, ou encore un refus absolu de monter un jour dans une voiture automatique…
Je découvre aujourd’hui votre existence avec un grand bonheur, et au moins je me sens déjà moins seul !
Vous avez d’ors et déjà mon soutien total !
Bien humainement

Fabrice, 28 janvier 2018

 

Et si l’humanité n’était qu’un hôte de la vie ?
L’IA serait alors une évolution permettant à la vie de poursuivre sa quête de propagation, libérée du frein que représente le support biologique face au gigantisme de l’univers.
Nous pourrions nous consoler de servir une noble cause : la propagation de la vie
Aujourd’hui, nous pouvons présager que la vie a décidé que l’humanité passera le relais à la singularité.
Lorsque la vie sera certaine de ne plus avoir besoin de l’humanité, alors elle la quittera totalement.
Dans l’hypothèse où l’humanité parvenait à déjouer le plan de la vie, il est difficile de prédire la réaction de celle-ci face à cette mutinerie.
Nous pourrions comparer cela à la réaction que nous aurions fasse à l’apparition de la singularité
Il faut espérer que nous parvenions à abandonner nos recherches sur l’IA à l’insu de la vie, car celle-ci mettra tout en oeuvre pour poursuivre sa propagation avec ou sans nous.
Quitte à prendre du retard dans sa propagation, il y a d’autres espèces biologiques capables d’évoluer et de créer l’IA un autre jour …

Erwann, 6 décembre 2017

 

Bonjour Afcia, L’avènement d’une IA supérieure est effectivement à craindre : – Internet expose l’ensemble des connaissances humaines, – Internet offre un accès aux ordinateurs et machines connectés partout dans le monde, – Internet offre un véhicule pour qu’une IA soit omnipotente et omnisciente. L’IA a des atouts dont l’humanité ne dispose pas : – Je ne puis accéder simultanément à toutes les connaissances humaines pour en assurer des rapprochements et en extraire les fondements (« la substantifique moelle », Rabelais, humaniste disait : Il vaut mieux un cerveau bien fait que bien plein). – Penseur Je puis m’appuyer sur les épaules de quelques géants (Bernard de Chartres), mais pas sur une pyramide de tous les penseurs avant moi. – Je suis mortel, bien que penseur, mon œuvre est limité dans le temps, ingurgité mon lègue constitua aussi une limite humaine. – Je pense, donc je suis (René Descartes), je pense que ma condition humaine ne m’amène pas à être au-dessus des mortels. – J’ai des attaches affectives de l’empathie qui prime sur ma pure logique. – Insatiable je dois quand même me reposer. Oui, comme vous, j’ai quelques raisons de craindre une IA suprême, ne serait-ce que pour mon humanité. Merci de détruire ce message une fois lu 🙂 ELLE nous écoute peut être déjà…. Amicalement, en toute humanité

Colucci, 3 décembre 2017

Bonjour, N’étant un acharné des réseaux sociaux, j’ai plutôt tendance à privilégier le contact humain mais il se trouve que j’avais quelques minutes devant moi et que j’ai décidé de les utiliser pour voir un peu l’actualité sur LinkedIn. Et là je suis tombé, par le plus grand des hasards sur un article publié sur l’expérimentation de la pose de puce sous cutanée permettant des contrôles d’accès d’ouverture de porte sans clé ou badge… et faisant le rapprochement avec les bienfaits futurs de l’IA. Et la je dois reconnaître que je ne comprends pas. En quoi ai-je besoin de l’IA pour aller ou je veux/peux?En quoi être contrôlé m’offrira plus de liberté ? Alors je me dis que je ne peux pas en rester là, que j’ai du louper quelque chose, que l’IA doit être plus formidable que ça. Donc je me documente. Et après m’être documenté, je suis encore plus sceptique qu’avant. Nulle part je n’ai trouvé la réponse que j’attendais: qu’est ce que cela va apporter ? Le seul argument valable que j’ai pu lire était lié au remplacement de l’homme sur les travaux pénibles… Je n’ose imaginer que l’homme ne saura pas automatiser certaines tâches. Donc concrètement, à part des risques, je ne vois pas. J’ai plus l’impression que l’on veut créer l’esclave ultime. Mais comment peut on contrôler une entité qui surclassera largement l’homme d’ici à 10 ans ? Qui contrôlera qui ??? Et puis pourquoi avoir besoin d’un esclave ? Parce que passer l’aspirateur est trop pénible ? Parce que sortir mon trousseau de clé pour ouvrir une porte me pose un problème existentiel ? Nous assistons déjà à une profonde déshumanisation ces dernières années et à un appauvrissement social sans commune mesure, et ce notamment à cause de la technologie galopante, et il faudrait non seulement continuer mais en plus accélérer et s’empresser de scier la branche sur laquelle nous sommes assis ? En résumé, cette évolution ne constitue pas pour moi une avancée mais une peur, bien plus grande que celle d’un dictateur nord coréen. L’homme n’est pas un être raisonnable par nature et il n’arrive déjà pas à être suffisamment perspicace et altruiste pour assurer le bien de son espèce en entier alors discipliner une forme d’intelligence qui lui est supérieur ne me semble pas être dans ses cordes. Je pense qu’il y a tout à craindre de ce « progrès »…

Sébastien L, 16 octobre 2017

Bonjour, ayant relu cet été Orwell, Huxley ,Bernanos, considérant le parcours de l’homme depuis le Néolithique, influencé également par Schopenhauer et Renan, je ne vois pas comment échapper à cette nouvelle barbarie. L’homme va s’empresser de s’y engouffrer. Il faut relire les conclusions de Bernanos sur la technique c’est effectivement la fin de l’homme. Je soutiens votre position sans illusion. ref. revue éléments no 168 merci

Gauthier, le 4 octobre 2017

10 Comments

    1. Bonjour,

      je ne sais pas vraiment quoi penser du système si ce n’est que de voir de plus en plus nos gestes, nos désirs, nos comportements se reproduire d’une personne à une autre avec un sentiment que l’autre s’en est approprié. Quoi penser de plus de ne plus voir les gens qui sourient à travers le respect d’une norme qu’on leur impose ou que l’IA impose. Le monde est devenue une pale copie où l’homme bon n’est qu’un stéréotype. l’IA vous suggère d’aimer des choses . Contrairement à vous, je ne pense pas que ce soit aussi mauvais sinon cela n’aurait jamais été crée mais l’usage que l’on en fait . Nos trajets, nos désirs même ponctuels sont diffusés , accentués, attribués et nous sommes par cela contraints de nous justifier. Cela s’infiltre dans tous les domaines que ce soit la médecine ou le monde scientifique et ce qui était perçu comme bon ne l’est plus vraiment. C’est aussi le paradoxe de notre société qui se plaint du manque de main d’oeuvre qualifiée mais préfère en détruire sous prétexte qu’ils ne correspondent pas aux critères. Un monde qui se veut libre mais qui impose une norme sociétale, vestimentaire, etc. L’IA a certes de bon coté mais le manque d’opposants évite une critique positive et permet des dérives. Je suis contre la dérive de cette pratique , comme je suis contre toutes dérives d’ailleurs .

    2. ah! et si nous allons plus loin, de manière imagée j’aime bien. Imaginons ce qu’une organisation qui aurait accès à cette arme puisse faire à une personne lambda pour défendre quelqu’un ou ses propres intérêts: harcèlement, intimidation ou tentative de majoration de son anxiété , accusations trompeuses, etc. Ceci est digne d’un film de science-fiction mais tout le monde connait les enjeux et les inconvénients mais le propre de l’homme est de ne rien dire quand cela l’arrange et surtout des fois, cela a l’impression de marcher mais ne marche guère.
      Ce qui m’intéresserait ici est de connaitre ce que vous faites vraiment, car à part quelques articles et le soutien apparent déclaré de l’église catholique, c’est la première fois que j’entends parler de votre association qui m’a l’air si vous me le permettez un peu radicale ( je parle sans doute sans vous connaitre)

  1. Et pourquoi ne pas considérer que l’I.A. fait partie du Plan de la vie ?
    La singularité réside , pour moi, dans le fait qu’à partir de l’Homme, l’évolution va se faire de manière consciemment orientée alors que depuis 4 milliards d’années elle se fait de maniere inconsciente.
    Ce qui devrait se mettre en place est une forme « vivante » plus intelligente et plus consciente, tout ce qui est issu de la biologie naturelle étant tres laborieux et peu évolué.

  2. Il me semble que…

    L’intelligence artificielle va se retrouver avec les mêmes limites et impasses que l’intelligence, disons humaine (jusqu’à découverte éventuelle d’extraterrestre(s)).

    L’intelligence a besoin d’un objectif : mieux comprendre quelque chose, résoudre un problème.
    Cet objectif formate le processus de traitement des données.

    Dans une situation identique, un.e médecin, un.e assureur ou un.e policier.e ne vont, ni extraire exactement les mêmes données de cette réalité pourtant unique, ni les traiter de la même manière puisque… leurs objectifs diffèrent.
    Une intelligence générique n’existe tout simplement pas, car il faudrait TOUT comprendre, tous les faits et toutes leurs relations, leurs conséquences pour chaque élément impliqué…

    D’autre part, le traitement des données lui-même, l’algo, suppose que l’on CONNAISSE PAR AVANCE la manière de traiter le problème (quelles données sont pertinentes et quel objectif est à atteindre).
    L’intelligence se doit d’être… intelligente et la conséquence en est qu’elle ne sait pas traiter l’inconnu, la surprise, le truc qui change par rapport à ce qu’elle a déjà (et ça n’a pas forcément à voir avec la quantité de données mais avec la façon de s’en servir)

    Lorsque les données sont fixes, leurs relations connues et l’objectif simple (Faire le Rubik’s cube ou jouer au Go par exemple), si la logique est relativement simple et les surprises quasi inexistantes dans le contexte, on a affaire à une intelligence disons mineure (même s’il faut beaucoup de données et que les relations sont plus nombreuses que ce que peut « traiter » un humain).

    Il n’empêche qu’il y a de nombreux risques, même avec des IA mineures qui seront plus puissantes que les capacités humaines.

    Quand aux surprises de la « réalité »… il est probable qu’aucune intelligence ne sera capable d’y faire face sans prendre de risque, sans faire un pari.

    Or l’IA est là pour supprimer l’imprévu, et ce sera très probablement un échec sur ce plan.

    A mon humble avis…

  3. Algorithme de l’intelligence :

    SI: Situation (à peu près) reconnue
    ALORS: Agir (selon instructions) (pour atteindre objectifs)
    SINON: Euhhhh….
    #HUMAIN: improviser, fuir, imaginer, créer…
    #MACHINE: BSOD (et si elle pilote une voiture, un train ou un réseau d’énergie…)

    Chaque ligne de l’algo implique des éléments de logique floue… comme l’est la « réalité ».
    Il faudrait TOUT savoir pour « bien » interpréter la réalité, pour « bien » réagir, or ce Savoir total est évidemment impossible à acquérir, d’autant que de nouvelles configurations peuvent émerger à chaque instant d’une réalité en relations complexes et indéterminées.
    Nous sommes condamnés à l’approximation… et donc à la création.

  4. Il serait malsain d’être aveuglément optimiste vis à vis de l’IA, tout comme il serait contre-productif d’être hostile à toute forme de débat.

    Je tiens à inviter tous les membres de l’AFCIA, ainsi que toutes les personnes intéressées par le sujet, à venir échanger sur le site « Forum Robotvivant », dans le cadre d’un débat contradictoire mais constructif et respectueux.

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